Extrait 2/2
…Nous entendons la journée
qui passe
et se ferme dans les mots
L’air n’a plus de portée
On étend la main
sans étendre le jour
Comment voir la route
qui se détourne
où nous attendions
la poussière sans le regret
Vent qui n’a ni la face
ni le dos
Le mur du fond s’incline
dans le sommeil
Sur le seuil descend un nuage
où reste du sable
pour finir le temps.