Les simples déprimés sont sensiblement plus nombreux que les mélancoliques agités ou délirants. Il y en a eu 26 en juin, 18 en juillet, 37 en août, et 160 dans la période dont je parle. Quelques-uns ne donnent pas de raison morale pour expliquer leur dépression et la subissent passivement ; ceux qui en donnent varient peu : presque tous invoquent la longueur de la guerre, la fatigue, la nostalgie.