Contraint, à son grand regret, de prendre une retraite longtemps différée à la suite d’un triple pontage coronarien, il n’était pas du genre à donner dans le caritatif. Quelque peu désœuvré faute d’avoir anticipé ce brutal changement de vie, Jacques Briant n’osait s’avouer qu’il tournait en rond depuis sa sortie de la maison de convalescence. Passé le temps des grasses matinées, il cultivait le rêve d’un safari-photo ou d’un séjour dans une île aux plages paradisiaques.