L'enfance de Jacques Callot dut être bercée par les récits d'atrocités guerrières. Dix fois en trente ans la Lorraine avait été ravagée par les armées protestantes ou catholiques. En 1587, Bainville-sur-Madon, où son grand-père venait d'acheter sa terre, avait été brûlé par les reîtres et les lansquenets, comme cinquante autres villages lorrains.