La sonnerie triviale d'un réveil-matin éclata derrière le cloison, et Dominique sursauta, comme si c'était elle que cette sonnerie - mais n'allait-on donc pas l'arrêter ! - était chargée de réveiller, à trois heure de l'après-midi. Un sentiment de honte. Pourquoi ? Ce bruit vulgaire ne lui rappelait que des souvenirs pénibles, vilains, des maladies, des soins au milieu de la nuit, au petit jour, mais elle ne dormait pas, elle ne s'était même pas assoupie.
(Quatrième de couverture de l'édition de nov 2012)