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Citation de Woland


[...] ... [Maigret] avait horreur de ne pas comprendre. Cela devenait une affaire personnelle. Il en revenait toujours aux mêmes images : Emile Boulay, en complet bleu, sur le seuil du Lotus, rentrant dans le cabaret, téléphonant, n'obtenant pas la communication, tournant en rond, téléphonant encore, puis encore, sous le regard indifférent de la demoiselle du vestiaire.

Ada était rentrée chez elle. Antonio s'occupait des premiers clients, rue de Berri. Dans les quatre cabarets, les barmen rangeaient leurs verres, leurs bouteilles, les musiciens essayaient leurs instruments, les filles se harnachaient dans des loges sordides avant de prendre leur place devant les guéridons.

Boulay parlait enfin à son correspondant, mais il ne partait pas tout de suite. Le rendez-vous n'était donc pas immédiat. On lui avait fixé une heure déterminée.

Il attendait de nouveau devant la porte, tirait plusieurs fois sa montre de sa poche et, tout à coup, se dirigeait vers le bas de la rue Pigalle ...

Il avait dîné à huit heures. D'après le médecin-légiste, il était mort quatre ou cinq heures plus tard, c'est-à-dire entre minuit et une heure du matin.

Au moment où il quittait le Lotus, il était onze heures et demie.

Il lui restait entre une demi-heure et une heure et demie à vivre. ... [...]
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