Georges Vidal

Dans les Alpes , Simon se fait soigner dans un sanatorium .

Deux de ses anciens compères Ben et Straber qui sont à sa recherche ont trouvé en la personne de Holz , celui qui les a rencardés.... Mais le tuyau n'était pas gratuit car Holz est un maitre - chanteur .

Après quoi , il contact Simon pour le mettre en garde , aussi tarifé , bien - sûr .

Mais Holz ne s'arrête pas là et enlève Nathalie la belle et jeune chérie de Simon en faisant croire que se sont les deux autres qui ont fait le coup, mais Ben et Straber vont réussir à trouver Holz et lui faire passer un mauvais quart d'heure ...Mais voilà que Carole l'amie de Holz inquiète se met à sa recherche ....



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Un vraie lecture agréable que ce roman de 1963 ; les personnes sont bien développés , Simon le vieux truand tubard marié a une jeunesse juste intéressée par son porte feuille , les deux autres truands pas si sots que l'on croit , Holz la pire des ordures et les femmes qui tournent autour de tout ça . Certains y laisseront leur peau , évidement .

Roman sympa à lire au scénario bien mené , avec une partie de la fin que l'on devine , du coup un auteur à découvrir .

Le communisme, cela semble bien loin, alors que le pays le plus peuplé du monde se réclame encore de lui. Il semble, à l'heure du libéralisme économique triomphant, que son vieux rival vaincu n'a jamais fait le poids. Pourtant, on ne peut rien comprendre à l'histoire du vingtième siècle sans y prendre en compte le surgissement - enfant de la Première Guerre mondiale, de la misère, du despotisme et de l'espoir -, la montée en puissance puis le déclin du communisme. Ce livre ne parle d'ailleurs pas du communisme mais des communismes, car ce mouvement a toujours été divisé, il a toujours été en guerre interne et il n'est pas mort sous l'assaut de l'ennemi mais en se sabordant lui-même, en se divisant en groupes antagonistes tellement petits qu'ils en sont devenus insignifiants. Faut-il, maintenant qu'on en est revenu, abandonner les communismes dans les oubliettes de l'histoire? Faut-il n'en retenir que les crimes? Si tous les communismes furent un échec terrible pour des millions de gens, ils ont néanmoins tenté de fonder un monde nouveau. A coup sûr renaîtront des avatars du communisme. Espérons-les meilleurs que leurs ancêtres.

Un petit polar des années 60, certains pourraient classer ce genre de livre dans la catégorie ringard, mais moi j'aime bien. A l'époque, les auteurs n'avaient pas besoin de recourir à des meurtres sanglants, et de rentrer dans des détails horrifiques pour créer du suspense et de l'action. Dans cette histoire on suit un ancien para chargé de la protection d'un PDG, dont 2 de ses amis ont été tués, ce double meurtre sera suivi d'une demande de rançon, d'un autre meurtre, d'un suicide, bref les rebondissements sont nombreux et on ne s'ennuie pas.