Georges Wolinski

Ensuite, j'ai travaillé à Hara-Kiri. Nous photographions les femmes nues, mais toujours en évitant de montrer les poils. Sincèrement, je n'aurais jamais cru que ce tabou du poil, encore inflexible dans beaucoup de pays, comme le Japon par exemple, sans parler de l'Afrique, serait si facilement transgressé et accepté par nous. À Hara-Kiri, nous avions eu les pires ennuis, il y a 15 ans, pour avoir montré la photo d'une petite fille, la culotte un peu trouée.