Gérald Gruhn

Si vous n'avez pas eu l'occasion de voir Mise à mots sur scène, vous pouvez vous rattrapez en lisant le texte, voire même en vous le disant pour vous-même. C'est en Avignon à l'été 2012 que la Compagnie Malampia me permit de découvrir ce texte drôle et brillant d'un auteur et artiste "tous azimuths", comme il se présente lui-même. Un texte qui n'est d'ailleurs pas que drôle et brillant. Virtuose et interrogateur aussi.



Un comédien entre sur scène et commence à dire son texte. Lamartine et son temps qui devrait suspendre son vol... Mais non! L'autre l'interrompt. L'autre? Celui qui va lui donner la réplique le temps d'une représentation. Mais attention: l'autre n'est pas un comédien. Non. L'autre, sur scène, est un tueur à gage. Son contrat? Le comédien qui croyait être là pour un spectacle "classique". L'occasion est belle pourtant pour un comédien, irrésistible : mourir sur scène, comme molière. La règle est simple, le contrat clair. Le comédien a droit à 3295 mots. Le 3295e mot dit, le tueur fera son travail et l'abattra. Sur scène et en direct.



La tentation pourrait être alors d'échanger les rôles - mais tout le monde ne peut pas être tueur, ni comédien - ou de se taire, se taire pour que le compteur ne tourne plus. La victime et le tueur pousseront le jeu jusqu'à tenter les deux.



"La victime - Qu'est-ce que vous faites?



Le Tueur - Rien. Je me tais. J'économise."



Mais un comédien est un comédien. Il ne peut pas être un tueur. Il ne peut pas non plus se priver des mots. Ce serait comme une petite mort... autant affronter la vraie le plus professionnellement possible.



Je n'ai pas encore décidé ce que j'allais faire. J'ai désormais une certaine responsabilité dans le bon déroulement de cette soirée, je vais l'assumer de la meilleure façon qui soit.



Une fois le crédit de mots épuisé...



Et vous, combien de mots vous reste-t-il?...



Bonne fin de soirée.
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Le Mystère d’Esperbeyre est aussi nébuleux que son nom...



Esperbeyre, c’est le petit mas meridonial, où Emile a été elevé par ses grands-parents paysans.



Vivant à la campagne, et fort de l’activité régionale, Emile récolte les truffes sur les terres et part les vendre à la capitale. C’est à cette vie simple ainsi qu’à son amour pour sa famille que se résume sa vie.



Mais Grand-Pé détient un secret qui pourrait bien le pousser à bousculer son paisible quotidien : il tue un homme, et disparait à son tour.



Son grand-père ainsi voué à demeurer le personnage énigmatique qu’il a toujours été ; Emile se décide à prendre le pas sur l’humilité pour obtenir les réponses aux questions soulevées.

Pourquoi ce livre : J'ai rencontré l'auteur récemment et cette petite fille sur la couverture me ressemble en certains points ! Je ne révèlerai pas ici lesquels même si certains d'entres vous savent !



Résumé : Imaginez une petite fille dont la maman sort le soir et dont le papa est un champion de course qui s’entraine en courant après sa fille le soir. Imaginez une petite fille qui dort dans un placard et qui grâce à cela apprend de drôle de méthodes de survie. Et bientôt vous allez rencontrer la plus adorable et la plus innocente des serial-killeuses !



Mon avis : Ce livre est un monologue, c’est la petite fille qui raconte son histoire. En fait il s’agit d’un texte de pièce de théâtre. Mais il se lit comme un roman et vraiment très facilement !



J’ai beaucoup aimé le mélange de douleur, de solitude, de crime mais aussi d’humour et de naïveté de la part de notre fillette ! Finalement, c’est une petite fille comme les autres, sauf qu’elle a dû se débrouiller seule dans son enfance, et qu’elle a appris à se défendre avec une drôle de méthode ! Une méthode qu’elle se doit d'utiliser avec précaution, car elle ne peut fonctionner que 7 fois dans une vie !



Cette pièce a déjà été montée plusieurs fois et avec un peu de chance vous pourrez peut être la voir près de chez vous !



Vous pouvez découvrir les autres œuvres de Gérald Gruhn sur son site !
Lien : http://quandpaulinelit.canal..