Gerald M. Ackerman

La première partie, « Modèles d’après la bosse », composée de 70 planches, était décrite comme « formant à elle seule un cours élémentaire & progressif ayant pour objet de mettre les élèves en état de dessiner un ensemble de figures académiques ». Les éditeurs s’enorgueillissaient du fait qu’ « à peine les premières planches de la première partie de ce cours étaient-elles achevées, que la ville de Paris en faisait faire un tirage spécial pour ses écoles communales, et qu’en Angleterre ils étaient adoptés par les nombreux établissements patronnés par le South Kensington Museum (l’actuel Victoria and Albert Museum) ».

Les dimensions doivent être toujours précisément et rigoureusement reportées …
Rappelez-vous qu’un cou inexact, légèrement plus large, peut métamorphoser un jeune garçon en homme mûr.

Le cours se vendit bien durant au moins trois décennies, y compris plusieurs tirages de grand format destinés à diverses institutions françaises, mais aussi britanniques. Des planches individuelles furent encore commercialisées par Goupil & Cie et les divers successeurs de l’entreprises jusqu’à sa dissolution en 1911. Les lithographies étaient de toute évidence défraîchies par l’usage ; certaines écoles d’art parmi les plus anciennes possèdent toujours quelques reliques provenant de l’ensemble, habituellement encadrées et accrochées aux murs de l’atelier comme autant d’exemples de l’assiduité du XIXe siècle.