(…) on n'envahit pas tous les jours la Syrie ou la Chine; à défaut, on se rabat alors sur les sanctions, panacée des démocraties qui n'ont ni les moyens militaires de leurs bonnes intentions ni la moindre volonté d'y recourir. À l'exception de l'Afrique du Sud de l'apartheid, qui était isolée du monde entier, aucun pays n'a jamais cédé à la pression des sanctions mais qu'importe puisque leur objet réel est de donner satisfaction à moindre coût aux opinions publiques et non de changer les choses.