Ingénieur des Arts et Métiers, Docteur en sciences physiques, disciple dans les années 70 du grand économiste François Perroux qui a préfacé un de ses livres, Gérard DONNADIEU a connu pendant plus de trente ans le monde des entreprises, d'abord comme cadre supérieur d'un grand groupe pétrolier, puis comme Directeur d'Etudes à l'Institut Entreprise et Personnel. Membre du Conseil Economique et Social de 1979 à 1984, il a été également professeur associé à l'IAE de Paris (Université Panthéon-Sorbonne) de 1989 à 1998, en charge de l'enseignement de la gestion des ressources humaines et de la sociologie des organisations.
Intéressé par les sciences religieuses et la possibilité d'y mettre en œuvre la pensée systémique, il a obtenu dans les années 90 une maîtrise en théologie et l'habilitation doctorale à l'Institut Catholique de Paris. Il enseigne depuis 1999 la théologie des religions et la théologie fondamentale à l'Ecole Cathédrale de Paris.
Il est actuellement Secrétaire général de l'Association Française de Science des Systèmes (AFSCET) et Président de l'Association des Amis de Pierre Teilhard de Chardin
Gérard Donnadieu est l’auteur d’une œuvre importante dans le domaine de la gestion des ressources humaines : « du salaire à la rétribution. Pour une nouvelle approche des rémunérations », « Classification-Qualification . De l’évaluation des emplois à la gestion des compétences », « Manager avec le social. L’approche systémique appliquée à l’entreprise ». Il est également l’auteur de dossiers importants sous l’égide de l’Institut Entreprise et personnel. Un de ses principaux domaines de réflexion est la contribution de la fonction RH à la performance globale de l’entreprise.
L'efficacité globale de l'entreprise, une efficacité fondée sur la qualité de la coopération des hommes et des équipes, voilà la pierre de touche du discours managérial qu'il convient de promouvoir.
La réussite de l'entreprise ne dépend pas seulement de son outil technique ni de la rationalité de son organisation, comme on le croyait aux beaux jours du taylorisme, mais aussi et sans doute davantage de la valeur de sa ressource humaine à la fois en termes individuel de compétences des personnes et collectif de capacité à coopérer et à travailler en réseaux.