Je constatai que les
internes des grandes classes pouvaient fumer à l’internat
quand les pions ne le pouvaient pas et que le principal tolérait
les cheveux longs des garçons pourvu qu’ils fussent
propres et bien coupés. En ce mois d’octobre 1967, je
sortais d’un internat de sept années vécues dans
un lycée où tout ceci, jeunes filles nombreuses, fumer
au grand jour et cheveux longs composaient une utopie.