Balzac a trois ans à vivre. Il mourra seul, appelant en vain la femme tant aimée à son chevet, comme Goriot appelait ses filles. Au moins aura-t-il eu l'illusion du bonheur en l'épousant, au faîte d'une existence dépensée en rêves. Le romancier de la monomanie a substitué son obsession à son œuvre inachevée. Pathétique, sa dernière ligne péniblement griffonnée fut pour Théophile Gautier : " Je ne puis ni lire, ni écrire."