La terre aux manoirs d’herbes
Pays voisin qui se voudrait le mien
Pays voisin qui se voudrait le mien,
je cherche ce que tu m’as transmis
et je ne trouve rien.
Rien que des guerres
qui ne furent pas les miennes
que je ne comprenais pas,
même si je les suivais les yeux ouverts,
choisissant entre la vie et la mort
naturellement la peur.
Tu m’as tendu des armes
que je ne savais contre qui tourner,
il ne me venait pas à l’esprit
de les braquer vers toi,
sinon pour te les rendre,
culasses ouvertes, chargeurs rouillés,
tu m’as remis pour ton compte
un fusil, des grenades
et je n’ai pour combattre
ce que je veux combattre,
pour ma maison et sa rangée d’arbres,
que mes poings et ma mort.