Ne rien posséder que l'errance,
ses parcours obsolètes,
ses bagages allégés,
ne rien détenir que les adresses
approximatives des auberges du vent,
des motels de la pluie,
ne subir d'autre destin que le halage des fleuves,
transmettre les atolls aléatoires des amitiés apatrides,
des amours au sein des cités grotesques.