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4.58/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nîmes , 1956
Biographie :

Né en 1956 à Nîmes., Gérard Linsolas est auteur, metteur-en-scène et comédien.
Elève de Raymond-Girard, formation Rue Blanche (1977) puis Master de l'UIP Denis Diderot de Dijon. Sociétaire de la SACD, Il a été Directeur du théâtre municipal de Gagny, de Charenton-le-pont et de l'Espace Culturel Trelon de Bruges (33). Directeur du service culturel du Conseil Départemental des Alpes de Haute-Provence jusqu'en 2018.
Titulaire du DESS « action artistique et politiques culturelles » de l'IUP Denis Diderot de Dijon après avoir fait la rue Blanche (ENSATT), Gérard Linsolas multiplie les expériences théâtrales : accessoiriste aux Bouffes-Parisiens, régisseur à l'école de mimodrame Marcel Marceau puis au théâtre Antoine, directeur des théâtres de Gagny, Çharenton-le-Pont, Bruges, il joue avec Jacqueline Maillan ou Jacques Ardouin, il est assistant-metteur en scène de Pierre Mondy et Gérard Vergez, il collabore avec Gérard Savoisien pour l'écriture dramatique et met en scène Franck Desmedt ou Brigitte Lafon. Depuis, il a obtenu le prix ARDUA en 2008 et le Grand Prix ANRAT pour l'Opération Molière 2023.
Il écrit une pièce de théâtre en 2023 "Figaro-ci, Beaumarchais-là : micro-théâtre " et un premier roman en 2024 : "Carnets de mal : roman policier"

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Si on sait aujourd'hui comment se protéger des maladies vénériennes, on n'a toujours pas trouvé comme se transmet la connerie.
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Je reviens à mon audition.
— Où étiez-vous, vendredi soir ?
— Vous me soupçonnez d’avoir tué mon père ?
Elle commence à me gonfler la fille Duleu. Respire. Calme. Et arrête de jouer avec cet élastique.
— Simple question de routine. Je me dois de vérifier toutes les possibilités… afin de vous éliminer au plus vite.
— M’éliminer ?
— Je veux dire : vous écarter au plus vite de la liste des suspects.
Putain ! Qu’est-ce qui se passe ce matin ! Tu les accumules ! Concentration !
— Ah ?… J’étais à mon cours de cuisine végane.
Je comprends mieux son teint pâlichon. Carence en fer et manque de vitamine D
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Un modeste employé d’une compagnie d’assurances trucidé vendredi soir dans son pavillon de banlieue. Selon les premières constatations, un cambriolage qui a mal tourné. Pourquoi pas ?
Après tout, pourquoi je devrais me faire chier pour ce pauvre petit minable d’Albert Duleu tel que le décrit sa fille ? Oui, mon zigouillé du Plessis-Robinson s’appelle Albert Duleu. Soixante et un ans. Né à Châteaudun, Eure-et-Loir. Qui peut bien se soucier de savoir pourquoi il est mort, hein ? Quelques lignes dans la rubrique des faits divers de l’édition départementale du Parisien Libéré, une brève dans le journal télévisé de France 3 région Île-de-France, et puis ? Et puis plus rien. Basta. On passe à autre chose. Un coup de tampon, une signature au bas d’un rapport qui va me prendre vingt minutes et hop ! Affaire classée. Au suivant !
Ce serait tellement simple si je n’avais pas cette foutue démangeaison derrière le crâne. Tu sais, celle qui fait te gratter la nuque en te disant « Y’a quelque chose qui cloche.
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— Avait-il d’autres activités ?
— Non. Il ne vivait que pour ses livres et son travail.
— À votre connaissance, avait-il des ennemis ? Quelqu’un qui aurait pu lui en vouloir ?
— Comment ça ?
— Un écrivain jaloux à qui il aurait piqué une idée de roman.
Elle balance la tête en arrière avec un haussement de sourcils et un petit rire qui se voudrait sardonique, mais qui lui vaudrait de se faire recaler au concours d’entrée du Conservatoire d’Art Dramatique.
— En dehors de son travail, mon père ne fréquentait personne. Et puis, des idées de roman il en avait une par minute ! Si on avait dû piquer des idées, comme vous dîtes, ce serait plutôt les siennes. Pour ce qu’elles valaient !
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— Je vois, lui dis-je.
En fait, je ne vois rien du tout. Depuis que le boss m’a refilé cette affaire, c’est-à-dire hier, date où j’ai repris mon service, je suis dans le brouillard total.
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— Ça fait vingt-cinq ans que ma mère l’a quitté et je ne lui ai jamais connu d’aventures sentimentales. Tarifées ou non.
Tarifées ! Qu’en termes galants ces choses-là sont dites.
— Je vais donc exclure le crime passionnel… pour le moment, lui dis-je avec ce ton du fonctionnaire de police zélé et besogneux qui note tout pour suppléer à d’éventuelles défaillances de mémoire. …
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’imagine la scène. Duleu, assis à son bureau uniquement éclairé par la grosse lampe en acier brossé noir posée dessus. En amorce, premier plan, de dos, un type dans la pénombre dont on ne distingue que bras tendu vers Duleu, un calibre à la main. « Donne-moi une idée de roman ou je te bute ! ». Non. Pas crédible. Même pour une série B d’une chaîne d’Ouzbékistan.
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— Une maîtresse ?
— Mon père !
— C’est un homme, après tout !
— Quelle femme aurait voulu d’un type comme lui ?
(…)
— Même en payant ?
— Une prostituée !!
Je lui aurais dit qu’il faisait un pok tous les jeudis soir avec Lucifer qu’elle n’aurait pas été plus révulsée.
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Ce serait tellement simple si je n’avais pas cette foutue démangeaison derrière le crâne. Tu sais, celle qui fait te gratter la nuque en te disant « Y’a quelque chose qui cloche. ». Je ne sais pas encore quoi, mais mon instinct me trompe rarement. Pourtant c’est une affaire facile. En tout cas, c’est ce que m’a dit le boss en me tendant le dossier
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Un modeste employé d’une compagnie d’assurances trucidé vendredi soir dans son pavillon de banlieue. Selon les premières constatations, un cambriolage qui a mal tourné. Pourquoi pas ?
Après tout, pourquoi je devrais me faire chier pour ce pauvre petit minable d’Albert Duleu tel que le décrit sa fille ? Oui, mon zigouillé du Plessis-Robinson s’appelle Albert Duleu. Soixante et un ans. Né à Châteaudun, Eure-et-Loir. Qui peut bien se soucier de savoir pourquoi il est mort, hein ?
[...]
On passe à autre chose. Un coup de tampon, une signature au bas d’un rapport qui va me prendre vingt
minutes et hop ! Affaire classée. Au suivant !
Ce serait tellement simple si je n’avais pas cette foutue démangeaison derrière le crâne. Tu sais, celle qui fait te gratter la nuque en te disant « Y’a quelque chose qui cloche. ». Je ne sais pas encore quoi, mais mon instinct me trompe rarement.
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