Chaque classe était chauffée par un poêle rustique qu’il fallait sans cesse alimenter en bois. Il s’éteignait pendant la nuit et le matin, lorsque l’instituteur venait l’allumer vers 7 heures, il avait l’impression de pénétrer dans une chambre froide… Une fois même, c’était pendant le terrible hiver 1944-1945, l’encre avait gelé dans les encriers. Quand les enfants arrivaient pour 9 heures, la température n’était pas encore très élevée, mais suffisante pour des petits ruraux habitués au froid.