L'être humain grandit. Il franchit les étapes qui l'amènent vers la maturité sans se demander quelle force le pousse. C'est au fond une question inutile pour atteindre cet objectif. Ultérieurement, lorsqu'il considérera tant le chemin accompli que ses aptitudes et ses performances, plus rien ne lui permettra d'établir une hiérarchie entre sa capacité de parler, celles de marcher, de compter, d'écrire, de travailler, d'aimer, de se reproduire. La même intelligence magique et la même capacité d'apprendre semblent partout et toujours à l'œuvre, changeant seulement d'objectif selon les processus de la maturation et de l'âge.