MAINTIENS AU SOL
Maintiens au sol le corps de ton délire,
considère sa forme et ses jointures,
connais son vide et tous ses interstices.
Que ton esprit ne heurte pas les os :
préserve son tranchant pour le réveil.
Ainsi bourdonne au fond des nuits d’été
Celui par qui je rêve et je m’épuise.