Gianni Molinaro

Ah Castlevania ! Une licence qui a marqué, qui est devenu un modèle du genre au point d'appeler les jeux suivant son exemple (et celui de Metroid) des "métroidvania". Pourtant la licence n'a pas connu d'immenses succès comme certaines séries qui ont plus ou moins le même âge. Cependant, on ne peut nier l'importance de Castlevania dans l'histoire du jeu vidéo. La licence se résume, plus ou moins, à l'affrontement d'une famille, les Belmont, contre l'immortalité Comte Dracula.



Cette ouvrage est découpé en 4 parties :



La première revient sur TOUS les épisodes de la série, même ceux en dehors de la chronologie officielle de Konami et sans les derniers qui ont la particularité d'être des reboot. À première vue, cette partie paraît un peu longue à lire et pas forcément très intéressante, elle permet en faite de voir l'évolution de la série dans le détail. Des changements parfois minime peuvent avoir une conséquence énorme sur l'appréciation, ou non, des joueurs. Ponctué aussi d'anecdotes et de petites analyses, c'est une partie très intéressante.



La partie suivante est pour les amateurs de lore ! Gianni Molinaro à fait un gros travail pour reconstituer une chronologie parfois bordélique et contradictoire, et nous servir ça afin de mieux comprendre l'histoire générale de la licence. Cette chronologie est suivie d'un bestiaire.



La troisième partie est aussi un chronologie. Il faut savoir que Castlevania a subit un reboot à travers les deux Lords of shadow et le Mirror of Fate. Donc on repart sur une nouvelle chronologie, suivi de la présentation des 3 jeux (pourquoi dans cet ordre ?).



Enfin la dernière partie se concentre sur les musiques qui ont été essentielles pour créer l'image de Castlevania et de son reboot.



Dans l'ensemble, le livre est sympa à lire même si je déplore un manque d'analyse un peu plus poussé. Certains passages sont un peu long notamment dans la première partie où plusieurs jeux qui se suivent sont très similaires et donc on lit plus ou moins la même chose. Enfin sa construction me paraît un peu brouillonne (à l'image de l'organisation de la licence, qui est aussi un peu bordélique ?) avec beaucoup de répétitions entre les parties.

J'ai quand même passé un bon moment. Les amateurs de Castlevania seront certainement ravi.