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Citation de collectifpolar


Le maréchal Pietro Fenoglio connaissait bien u tuzz. Pendant des mois, les hommes de son équipe avaient enquêté sur lui et, ce matin-là, ils allaient enfin l’arrêter, en exécution d’une ordonnance de placement en détention provisoire – selon l’expression consacrée –, pour un certain nombre de ses hold-up.
L’acte du juge datait de plus de deux semaines, mais quand ils étaient allés le cueillir, u tuzz n’était pas chez lui. Ils l’avaient cherché pendant des jours, jusqu’à ce qu’un indicateur leur fournisse la bonne information.
Le fils de Cardinale souffrait de crises d’épilepsie, et ce matin-là, son père allait l’emmener à la polyclinique pour un scanner cérébral.
Ils étaient trois : le brigadier Sportelli, l’aspirant Montemurro et Fenoglio. Ils garèrent la Fiat Ritmo à une vingtaine de mètres de l’entrée du centre neurologique et, exactement comme l’informateur l’avait annoncé, Cardinale, sa femme et leur enfant arrivèrent à onze heures.
— Les voilà, dit Sportelli en sortant son pistolet et en ouvrant la portière.
— Qu’est-ce que tu fais avec ça ?
Le brigadier resta une main sur la poignée et l’autre sur la crosse de son arme.
— On ne va pas le cueillir ?
— Tu veux tirer sur l’enfant ?
— Qu’est-ce que ça veut dire ?
Fenoglio ignora sa question.
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