Et cependant, savoir rêver – dût-on se réveiller par la suite – fait partie des qualités nécessaires à un artiste.
J’aime chaque jour davantage la musique et l’art. (Seulement, je ne devrais pas oublier que je ne suis pas le seul à les aimer!)
Il faut arriver à dépasser ce qui est difficile pour atteindre la simplicité, autrement dit le naturel, non la simplification.
Des œuvres qui ne reflètent que des interrogations propres à leur temps (même bonnes) ont une longévité limitée et deviennent des œuvres de musée. C’est plutôt la vie qui émeut les gens.
Le 8 octobre, mon premier concert animé d’une véritable émotion créative. Quel régal de jouer lorsqu’on vous écoute, lorsqu’on est capable d’exprimer ce que l’on ressent!
[au basket] quand on lance le ballon en direction du panier à partir d’un point donné du terrain de jeu et que l’on rate le panier, on doit recommencer en changeant de place autan de fois que nécessaire pour y arriver. Après quoi, on doit absolument revenir au point initial et essayer a nouveau d’atteindre le panier. Cette manière de faire est aussi à recommander aux pianistes, aux violonistes et aux autres instrumentistes. Paganini et Schumann, Schönberg et Bartók placent dans leurs partitions cette sorte de panier de notes sur le terrain de jeu de la musique
On oublie facilement qu’une parole sincère – tout comme une interprétation authentique – n’exige pas seulement un effort et un engagement véritables, mais aussi une autocritique. L’indépendance implique de la compréhension et la capacité de se remettre en question, soi-même et ce qu’on a fait.
Dans cette attente agréable et angoissante à la fois de ce qu’il allait advenir, surgissait immanquablement, à un moment ou à un autre, la question : qui suis-je en fait ? Je devais avoir dix ans et je n’imaginais pas alors que cette question m’accompagnerait encore longtemps.
Le violon était mon guide et ma souffrance; avec lui, j’ai appris au fil du temps à transformer en musique ma solitude, mes rêves, mes blessures et mon humour. En lui, je cherchais ma tonalité, ma voix, ma musique.
...le fait que jouer dans un orchestre finit à la longue par paralyser toute spontanéité musicale et conduit peu à peu à la routine.
“Ce qui devient décisif pour la carrière, voir pour la vie elle-meme, c’est le know how, la manière dont on vend son talent. Qu’on vende alors en même temps son âme, bien peu s’en aperçoivent... Devenir célèbre, voilà un sujet très en vogue, et cela me fait peur...”
" Des sons captés, dans le silence, des sons qu'un seul pouvait percevoir, le compositeur,voilà qu'ils se transforment en points et en signes- une partition. Cette richesse, les interprètes doivent la transmettre, l'offrir en cadeau aux auditeurs. "
"Les coquetteries d'aucuns, qui flirtent avec l'époque, qui ne mettent pas au service d'autre chose les condamnent à l'oubli. La popularité n'est pas «un passe-droit » "