Présentation du livre par Thomas Sibille de la Librairie al-Bayyinah "L'éclat de la Lumière après l'errance" de Gilbert Roque aux Editions Oryms.
"Du fond de mon cœur, j'avais adhéré à l'Islam, j'avais trouvé Dieu dans Sa forme, à mon sens, la plus authentique et la voie sans issue qui était la mienne jusqu'à lors s'était transformée en chemin de guidance et de joie profonde."
"Les textes religieux varient selon les religions, mais le Dieu des chrétiens, des juifs ou des musulmans est le même. Tous parlent de l'Unique, l'omniscient, le créateur du ciel et de la terre"
"J’évoluais avec des gens à l’image de notre société moderne, prônant l’individualisme, les actes douteux au service de l’ambition sociale, la trahison au service des intérêts personnels. Beaucoup étaient rongés par la rancœur née d’un traumatisme ancien ou d’échecs passés."
"Les frontières établies, qui semblent être si importantes au regard des hommes, pourtant si récentes et précaires dans l’histoire de l’humanité, qui ont divisé des peuples faisant de nos frères et amis des étrangers, n’avaient plus d’importance à mes yeux."
"Depuis des centaines d’années, le mot «Allah » est utilisé dans sa langue originelle. Nous apprenons à l’aimer et à l’adorer. Il fait partie de notre vie à travers nos prières quotidiennes ou nos autres actes d’adoration. On a tellement de respect pour Dieu que le fait de le nommer comme Il s’est Lui même nommé dans le Coran nous galvanise et fait vibrer notre cœur et notre foi, nous faisant comprendre la dimension du mot divin que l’on prononce."
"Chacun choisit la route qui lui convient le mieux pour trouver le bienêtre intérieur. Après tout, la France n’impose pas de religion et n’en interdit aucune. La laïcité garantit la liberté de conscience à tous. Chacun est libre de croire ou de ne pas croire. Elle permet la libre expression de ses convictions, dans le respect de celles d’autrui et dans les limites de l’ordre public, comme mentionné dans l’article 3 de la Charte de la laïcité."
"Je découvrais le sens du combat contre nos mauvais penchants et nos défauts, ce qu’on nomme en arabe «jihad an-nafs» ou « combat contre l’ego » qui demande un travail de tous les instants et qui nécessite une introspection et une remise en question constante ainsi qu’une vigilance accrue face aux deux plus grands ennemis de l’Homme : son propre ego et Satan, l’ennemi déclaré de l’Humanité."
"Il devint rapidement évident pour moi que ce parti pris de n’exposer de la doctrine et de l’histoire islamique que des aspects négatifs voir biaisés était une forme de manipulation. Par qui et pourquoi, je ne le savais pas vraiment à l’époque mais, fidèle à mon côté rebelle, cela ne fit que renforcer ma soif de découverte."
"Ma doctrine me poussait à semer l’amour autour de moi, particulièrement auprès de mes parents. Je me tenais à cette nouvelle philosophie de vie avec l’espoir de voir germer les générations qui me suivraient dans un terreau familial sain."
"Lorsque je regardais ou écoutais les médias d’information ou des documentaires traitant de religion, leur parti pris était toujours, ou presque, discréditant notamment sur les affaires qui mêlaient Église et prêtres pédophiles par exemple, sans parler des caricatures, des sous-entendus et des tons condescendants. Ces amalgames ont fini, avec le temps, par entrer dans la tête d’une majorité de personnes, moi y compris, et ainsi façonner un imaginaire collectif déformé, cela ne faisant que renforcer mes positions."