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Citation de enkidu_


Chez les ‘Îsâwiyya, le dhikr public se pratique(1) soit au cours de la ‘’réunion’’ (hadra) hebdomadaire du vendredi, soit au cours des fêtes (lemmât ‘’rassemblement’’) ‘’offertes par des particuliers à l’occasion très souvent de cérémonies familiales’’, soit enfin au cours de la grande fête (mûsem) qui a lieu chaque année en commémoration du fondateur de la confrérie. Dans tous les cas ce dhikr, qui répond dans ses grandes lignes à la description qui vient d’être faite et qui est par conséquent tout à fait musulman, ne fait que précéder d’autres actions rituelles qui n’ont, elles, rien à voir avec l’islam. Il ressort en effet de l’étude de Brunel qu’une part importante de la pratique religieuse des ‘ïsâwiyya repose sur la croyance en la possession par divers esprits, le plus souvent d’animaux tels que le lion, la lionne, le chacal, le sanglier, le chameau, etc. L’adepte, lorsqu’il est néophyte, reçoit le nom de tel ou tel d’entre eux et a désormais ‘’pour règle d’imiter exactement les meurs et les manières de cet animal’’ au cours des manifestations hebdomadaires de la confrérie (Brunel 1926 : 170). L’origine de ces croyances est vraisemblablement à rechercher en Afrique noire.

(1) Ou en tout cas se pratiquait ainsi au Maroc en 1926. Toutes les informations utilisées ici sont tirées de Brunel (1926 : 92-122). Les ‘Îsâwiyya sont aussi appelés ‘Aîssâoâ. (pp. 50-51)
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