Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 09/07/1916
Mort(e) à : Ivry-sur-Seine , le 08/11/2017
Né(e) à : Paris , le 09/07/1916
Mort(e) à : Ivry-sur-Seine , le 08/11/2017
Biographie :
Gilbert Rouget est un ethnomusicologue français, directeur de recherche honoraire au CNRS.
Licencié ès lettres de la Faculté de Paris (Sorbonne) en 1943, ethnologie et histoire de la musique (1943), il se forme en ethnologie et anthropologie à l'École pratique des hautes études (sciences religieuses).
Il soutient une thèse d'État en ethnologie, intitulée La musique et la transe : Esquisse d'une théorie générale des relations de la musique et de la possession à l'université Paris-X-Nanterre (1980).
Il est assistant au Musée de l'Homme (1942), chargé de cours à l'Institut d'ethnologie de Paris (1955). En 1957, il rejoint le CNRS comme attaché de recherche, et il est affecté au Musée de l'Homme.
En 1965 il est nommé chef du Département d'ethnomusicologie du Musée de l'Homme. Il devient directeur de recherche en 1973. Il est chargé de cours à l'université de Paris X Nanterre, puis en 1980, devient responsable de la filière doctorale en ethnomusicologie. Il prend sa retraite en 1985.
Il s'investit dans l'équipement sonore du Musée de l'homme, où il crée en 1947 un studio d'enregistrement du son. Il crée la même année, des éditions de disque du Musée de l'Homme, devenues par la suite Collection CNRS-Musée de l'Homme. En 1962, il est cofondateur des Éditions classiques africains, puis en 1964, cofondateur (avec Jean Rouch) du Laboratoire audiovisuel de l'EPHE Ve section.
+ Voir plusGilbert Rouget est un ethnomusicologue français, directeur de recherche honoraire au CNRS.
Licencié ès lettres de la Faculté de Paris (Sorbonne) en 1943, ethnologie et histoire de la musique (1943), il se forme en ethnologie et anthropologie à l'École pratique des hautes études (sciences religieuses).
Il soutient une thèse d'État en ethnologie, intitulée La musique et la transe : Esquisse d'une théorie générale des relations de la musique et de la possession à l'université Paris-X-Nanterre (1980).
Il est assistant au Musée de l'Homme (1942), chargé de cours à l'Institut d'ethnologie de Paris (1955). En 1957, il rejoint le CNRS comme attaché de recherche, et il est affecté au Musée de l'Homme.
En 1965 il est nommé chef du Département d'ethnomusicologie du Musée de l'Homme. Il devient directeur de recherche en 1973. Il est chargé de cours à l'université de Paris X Nanterre, puis en 1980, devient responsable de la filière doctorale en ethnomusicologie. Il prend sa retraite en 1985.
Il s'investit dans l'équipement sonore du Musée de l'homme, où il crée en 1947 un studio d'enregistrement du son. Il crée la même année, des éditions de disque du Musée de l'Homme, devenues par la suite Collection CNRS-Musée de l'Homme. En 1962, il est cofondateur des Éditions classiques africains, puis en 1964, cofondateur (avec Jean Rouch) du Laboratoire audiovisuel de l'EPHE Ve section.
Source : Wikipédia
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Videos et interviews (1)
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Chants initiatiques du Bénin, par Gilbert Rouget. Séminaire de Marc Chemillier à l'EHESS, 11 mars 2009.
Citations et extraits (2)
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Chez les ‘Îsâwiyya, le dhikr public se pratique(1) soit au cours de la ‘’réunion’’ (hadra) hebdomadaire du vendredi, soit au cours des fêtes (lemmât ‘’rassemblement’’) ‘’offertes par des particuliers à l’occasion très souvent de cérémonies familiales’’, soit enfin au cours de la grande fête (mûsem) qui a lieu chaque année en commémoration du fondateur de la confrérie. Dans tous les cas ce dhikr, qui répond dans ses grandes lignes à la description qui vient d’être faite et qui est par conséquent tout à fait musulman, ne fait que précéder d’autres actions rituelles qui n’ont, elles, rien à voir avec l’islam. Il ressort en effet de l’étude de Brunel qu’une part importante de la pratique religieuse des ‘ïsâwiyya repose sur la croyance en la possession par divers esprits, le plus souvent d’animaux tels que le lion, la lionne, le chacal, le sanglier, le chameau, etc. L’adepte, lorsqu’il est néophyte, reçoit le nom de tel ou tel d’entre eux et a désormais ‘’pour règle d’imiter exactement les meurs et les manières de cet animal’’ au cours des manifestations hebdomadaires de la confrérie (Brunel 1926 : 170). L’origine de ces croyances est vraisemblablement à rechercher en Afrique noire.
(1) Ou en tout cas se pratiquait ainsi au Maroc en 1926. Toutes les informations utilisées ici sont tirées de Brunel (1926 : 92-122). Les ‘Îsâwiyya sont aussi appelés ‘Aîssâoâ. (pp. 50-51)
(1) Ou en tout cas se pratiquait ainsi au Maroc en 1926. Toutes les informations utilisées ici sont tirées de Brunel (1926 : 92-122). Les ‘Îsâwiyya sont aussi appelés ‘Aîssâoâ. (pp. 50-51)
La transe
Que recouvrira pour nous ce mot ? Nous considérerons qu'il s'agit d'un état de conscience qui deux composants, l'un psychophysiologique, l'autre culturel.
Que recouvrira pour nous ce mot ? Nous considérerons qu'il s'agit d'un état de conscience qui deux composants, l'un psychophysiologique, l'autre culturel.
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