Car je souffrais. Je souffrais sans que rien de tangible ne soit cause de cette souffrance. Certains être possèdent le don de vire sans s’interroger sur ce qu’ils sont, ni sur le monde qui les entoure. Moi, j’étais dévoré de questionnements et ma frustration n’avait d’égal que ma soif de comprendre. En vérité, je rêvais du jour où j’arriverais à me convaincre, tâche ô combien difficile, qu’il n’existait pas de naissance sans mort, ni de mort sans renaissance. A cette double condition, vivre trouverait un sens…