C'est à peine s'il entend le murmure harmonieux, le soupir des douces hautes herbes du cimetière tandis que descend le crépuscule et que les premières lucioles se lancent dans leurs lentes écritures erratiques dans l'air bleuté. Si on venait à penser à lui, on le verrait sur les marches en pierre ébréchées de l'église en face de la ferme, de l'autre côté de la route, silhouette étrangement élégante dans cet univers de pension estivale résolument inélégant, en tenue de flanelle blanche froissée, avec des chaussures bicolores noir et blanc, lumineux devant le blanc crayeux plus doux du bâtiment en bois. Il tapote avec une canne le bord de la marche sur laquelle il est assis.