Marianne aimait beaucoup le violon pour la beauté de l’instrument, le galbe sensuel de ses formes, le plaisir d’en tirer des sons trop souvent maladroits – elle n’avait jamais vraiment appris à en jouer –, et par fidélité à l’enseignement de son père, directeur d’école, ancien élève de l’Ecole normale d’instituteurs de Mirecourt, l’une des plus anciennes de France.