En bref, l'école documentariste anglaise se distingue finalement davantage par ses qualités lyriques que par la profondeur de ses analyses sur les problèmes sociaux de l'époque. Il faudra attendre la venue du Free Cinema pour voir des cinéastes anglais s'intéresser à nouveau à l'homme d'une condition sociale humble et à son dur labeur quotidien (...). Des années 1930 aux années 1955-1960, de John Grierson à Lindsay Anderson, le documentaire anglais passera de la poésie des objets à la poésie des hommes.