À quarante-deux ans, vieille fille effarouchée, sans doute bréhaigne, Cousine Ida n’avait pas connu d’hommes dans son existence. Ça se savait, elle en avait peur. Fuyait leur proximité suintante de désirs malpropres et de pensées visqueuses. Redoutait leurs grands corps musculeux qui promettaient des joies barbares, leurs regards corrosifs d’animaux sauvages.