L'histoire du XXe siècle montre combien la culture est impuissante à dompter notre essence primitive. Elle est un greffon amovible, et les grands idéaux qui nous font avancer n'ont pas assez de muscle pour empêcher que l'on régresse. La barbarie est le bruit de fond de la civilisation. L'enfer c'est les autres, mais la bête c'est nous. Sans les armes de mort et l'usure du temps, les résistances, les glaviots rebelles ne font pas le poids contre l'immuable agglutinat et l'euphorie de la haine.