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Critiques de Glynn Stewart (1)
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Peacekeepers of Sol, tome 1 : Raven's Peace

On est sur de la SF militaire dans laquelle un convoi diplomatique est envoyé dans une conférence de paix suite à la chute d’un immense empire.



Je commence par le seul point qui m’ai moins plu, pour ensuite finir sur ce que j’ai aimé.

Un nouvel essai pour cet auteur et j’avoue que malgré le fait que j’ai bien aimé les quatre vingt dix neuf premiers pour-cent de ce livre, et que ça ne ressemble en rien à la précédente série de lui que j’ai lu, Changeling Blood, je commence déjà à lui trouver des points récurrents qui me font un peu moins plaisir sur le dernier pour-cent.



C’est vraiment la seule chose qui m’a gêné sur ce livre, et c’était un « détail » que je n’avais même pas noté dans la série précédente parce que ça n’était pas vraiment important dans celle ci qui était plus manichéenne. Mais vu qu’on le retrouve ici et que ça m’a un peu plus ennuyé, je le dit cette fois ci. Pour tout dire j’espère que c’était juste un faux pas et que je pourrais apprécier livres suivants.



En fait j’ai trouvé que l’épilogue était un peu trop dégoulinant de bons sentiments.

Et du coup dans le contexte global, tout ce qu’on a suivi avant et qui était bien plus nuancé que ça, ça sonnait un peu faux, parce que ça allait à l’encontre de tout ce que j’aurais cru possible avant.



Je ne peux évidemment pas vous dire ce qui s’y passe et vous expliquer pourquoi je trouve que ça ne va pas. Mais en tout cas ce passage de 2 pages à la toute fin du livre m’a un peu déçu. Ça donnait un coté trop facile à l’ensemble vu la situation et rien ne le justifiait à mon avis.



Le pire c’est que c’est ça qui amène le titre de la série donc c’était vraiment voulu depuis le départ par l’auteur, comme tome d’introduction j’imagine. J’ai déjà lu d’autres romans dans le genre, sur le même thème général, et c’est vraiment le premier où je trouve que c’est amené de façon forcée.



Bon, voila c’est dit. Maintenant passons au reste du roman, qui lui était très bien (c’est d’autant plus dommage !)



Dans ce livre nous suions la Colonel Henry Wong, officier aguerri de l’UPSF, l’United Planets Space Force, la force armée de l’espace de UPA, l’United Planets Alliance, en gros le gouvernement allié de toutes les colonies humaines dans l’espace.



Durant des décennies les humains ont combattu l’Empire Kenmiri. Ils ne sont bien entendu pas les seuls, car la galaxie entière est peuplées de centaines de races différentes.



Les Kenmiri sont une races d’extraterrestres de type insecte qui fonctionne sous un système de caste où de toute façon tout les non-Kenmiri sont des esclaves. Et c’est qu’ils en avaient des esclaves, car ils contrôlaient une zone divisée en 20 secteurs de 500 systèmes solaires environ, contenant des centaines de planètes annexées durant leur règne.



Deux forces ont donc luté contre les Kenmiris. D’un coté les rebelles des races colonisées par l’Empire, et de l’autre les extérieurs, ce que sont les humains.

Les rebelles sont en général bien moins organisés que les races extérieures, bien sur, car il n’ont pas de planète à eux, pas de bases. Et donc les seuls vaisseaux qu’ils peuvent avoir sont ceux qu’ils volent à l’Empire, si ils arrivent à mettre en place un système de ravitaillement pour les faire fonctionner après.



Lors de la dernière bataille qui a entraîné la chute des Kenmiri, ce sont les humains qui ont mit fin à leur domination.

Plus précisément, c’est le Colonel Wong, depuis le pont de son vaisseau, quand il a ordonné à celui ci de détruire le vaisseau-mère de sauvetage de la caste dirigeante qui essayait de s’enfuir de la planète assiégée.



Hors, ce que les humains ne savaient pas, c’est que la « mère » Kenmiri présente dans ce vaisseau, la seule capable d’enfanter leur race (on est sur des insectes comme dans le cycle d’Ender de Card, ou il y avait de très rares reines qui enfantaient tout un peuple), était la toute dernière encore en vie à ce moment la.



Privés de leur caste dirigeante, espèce morte sur le papier car sans femelle vivante, les Kenmiri étaient finis.



Je précise que les humains, qui sont l’une des dernières races a avoir découvert l’Empire, étaient en train d’être petit à petit colonisés par les Kenmiri, c’est pour ça qu’ils se sont engagés dans cette guerre.

Si ils ont résisté plus longtemps que les autres c’est parce qu’ils possédaient une technologie différente, ayant été isolés plus longtemps. Notamment leurs boucliers qui sont uniques dans la galaxie et qui sont bien plus performants que ceux dont l’empire dispose.



Revenons au Colonel Wong, notre personnage principal. Celui ci souffre d’un gros épisode de trouble de stress post-traumatique après la bataille en question. Notamment parce qu’il a commis ce qui est considéré comme le génocide d’une race bien plus ancienne, bien plus puissante et très riche en culture au fil des millénaires que les humains.

Il est désormais surnommé le « Destroyeur« , le destructeur, par toute la galaxie.



Après six semaines de traitement dans une unité psychiatrique pour avoir tenté de mettre fin à ses jours, il est jugé bon pour reprendre le service. Et ça tombe bien, on a vraiment besoin de lui pour une expédition qui part le lendemain.



Cette expédition diplomatique est chargée d’escorter la plus fine diplomate humaine, habituée au contact extraterrestre, vers la première conférence de paix des rebelles de l’Empire.



Maintenant que celui ci est tombé, il est temps d’essayer de faire en sorte que toute la zone ne tombe pas dans le chaos. Et ça ne sera pas chose facile car en fait le seul point commun de toute ces peuples étaient les Kenmiri. Leur seule langue commune est le Kenmiri aussi, en gros ils n’existent que par leur ennemi.

Mais maintenant que celui ci n’existe plus, vont-ils resté unis?

Il y a évidemment tout le problème de la répartition des territoires. Qui va les contrôler maintenant?



175 ambassadeurs représentants environ 200 peuples différents sont attendus dans une ancienne usine Kenmiri contrôlée maintenant par la faction la plus importante des rebelles (en gros celle qui possède le plus de vaisseaux volés aux Kenmiri)



Les humains sont bien sur invités, même si ils ne participent pas vraiment en fait, vu qu’eux ont déjà leur zone, celle qu’on essayé de coloniser les Kenmiri, du coup ils ne sont pas directement impliqués dans les négociations.

En fait les instructions que le diplomate qu’on a envoyé a sont simples : faire en sorte de sortir de tout ça sans se mouiller, et surtout sans que ça coûte le moindre argent supplémentaire à l’UPA, car celle ci est ressortie de la guerre exsangue et a besoin de temps pour s’en remettre. Elle n’a plus les moyens d’entretenir sa flotte.

En gros elle veut juste qu’on la laisse tranquille dans son coin.



Evidemment ça ne sera pas facile, avec tout le monde qui se regarde en chien de faïence et qui cherchent à faire en sorte que les humains deviennent leurs protecteurs …



Pour le personnage principal le problème est plus moral : peut-on vraiment se désengager à ce point de la situation sachant qu’on est celui qui l’a provoqué à départ? (même si c’était un peu par hasard)



En dehors de ça, bien sur tout du long on se pose toute sorte d’autres questions. Par exemple faut-il laisser faire les plus forts, ceux qui ont le plus de chance de pouvoir maintenir le chaos loin de chez eux sachant qu’ils risquent de partir en dictature pire que celle des Kenmiri?



Qui va s’occuper de faire en sorte que les routes commerciales restent ouvertes entre les peuples? Sachant que tout le reste de la galaxie va bientôt pulluler de pirates affamés car leurs mondes ne peuvent pas s’auto-suffire et qu’ils ne survivaient que grâce au réseau des Kenmiri qui s’occupaient finalement bien de leurs esclaves (ils ne les laissaient pas mourir de faim).



Globalement : Que peut on faire quand toute l’organisation de la survie de tous est menacée et va bientôt partir en un chaos monumental ingérable ou tout le monde voudra sa part du gâteau.



J’avoue que j’aime bien ces thèmes, la question de l’après guerre. De ce qu’on fait des perdants et de ceux qui ont besoin de notre aide qu’on ne peux pas donner car on a mis tout nos fonds dans la guerre et qu’on n’a plus rien à donner.

Qui abandonner? Qui sauver ?



Un sujet très vaste et qui est bien géré ici, même si ce n’est que le tout début.

Du coup on est vraiment sur un tome d’introduction. Le vaisseau humain dirigé par le Colonel Wong aura fort à faire pour se sortir de la position ou il est sans prendre des coups (car oui, ceux délaissés peuvent aussi le prendre mal si on leur refuse l’aide qu’ils pensent mériter)



Une situation général où il faut vraiment marcher sur des œufs.



J’ai bien aimé le personnage de Henry Wong. Il est âgé déjà, on est très loin du petit jeune. C’est un vétéran qui a vécu toute sa vie en guerre en fait vu qu’il était dans la première bataille contre les Kenmiri et qu’il n’a pas lâché prise depuis.

La guerre a vu son mariage, et son divorce, d’ailleurs son ex mari est aussi commandant d’un autre vaisseau d’UPSF.



Ses convictions personnelles vont à l’encontre des instructions et de la logique des humains, mais il n’a pas l’intention de laisser tomber et d’autoriser les humains a juste se désintéresser du reste de la galaxie. Il se sent responsable du chaos vu que c’est lui le Destroyeur, celui qui a anéanti les Kenmiri. Finalement cette conférence lui permet une ouverture qu’il n’aurais pas rêvé, un espoir pour lui qui avait très mal prit sa précédente mission. Il est réaliste cependant, ce n’est pas lui le diplomate. Il n’est la que pour rappeler à tous qu’il ne faut pas prendre les humains pour des faibles.



Au final, si il n’y avait pas eu les deux dernières pages larmoyantes et pas crédible comme lancement de la suite, j’aurais dit que j’étais tombé sur une excellente lecture. Je lirais le suivant tout de même, et je verrais si c’est possible de passer à coté de ce point précis la dans la suite ou pas.
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