Gordon Rennie

Ouah la claque !

Connaissez vous les romans de la série du Bourbon kid ?

Et bien ce comics pourrait bien être son équivalent graphique !

C'est foutraque, violent, déjanté avec un humour hénaurme !

Le dessin et (surtout) les couleurs de martin Emond vous embarque dans ce road-trip pied au plancher !

Le scénario de Gordon Rennie, inrancontable nous emmène à la rencontre d'un rocker "old school" et d'un aspirant rock star confrontés à toute une galerie d'affreux.

C'est barjot, psychédélique, jubilatoire !

C'est un coup de coeur, vous l'aviez compris...!

Rock'n'roll...!

"I'm on a highway to hell..."!

On avait déjà eu "Abraham Lincoln chasseur de vampires", voici" Robbie Burns witch hunter".

Qui donc était ce Robert Burns?

A priori rien à voir avec le patron d'Homer Simpson, non, Robert Burns est le plus célèbre poète écossais.

Dans le comics dont il est ici question, le jeune Robbie, laboureur apprenti poète, se trouve à son corps défendant, mêlé à une chasse aux sorcières.

De vraies sorcières, très méchantes vraiment vouées aux oeuvres du Malin.

Guidé par une belle et mystérieuse chasseuse de ces diablesses, robbie est confronté à de terribles manifestations infernales....

Ce très bon (mais assez bref) comics est complété par une biographie de Robert Burns, quelques textes de cet auteur, et une galerie de croquis.

Graphiquement, on pense parfois, surtout pour les représentations diaboliques à Mignola...

Du tout bon, à découvrir....

En refermant la dernière page, on a le sentiment d'avoir parcouru un peu trop vite l'intrigue, que tout a été malgré tout rondement mené !
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Wouatch... c'est ce qui ressort à la fermeture de ce comic signé par l'écossais Gordon Rennie ("Judge Dredd", "Necronauts") et le néo-zélandais Martin Emond ("Lobo"), le label 619 d'Ankama a encore déniché une petite perle outrancière et percutante, les auteurs ont décidés de nous montrer ici le visage de l'Amérique crasseuse...
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Un recueil de nouvelles, le premier de la gamme... Eh bien, les nouvelles sont de niveaux différents. Certaines sont très intéressantes et d'autres sont... décevantes. On y rencontre des vampires, des skavens, des monstres en tout genre et surtout l'ambiance du Vieux Monde, sombre, cruel et glauque...
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White Trash navigue dans la surenchère verbale et le délire graphique. Les auteurs en font des tonnes mais la machine fonctionne parce qu’elle est totalement assumée.
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Un homme dit le King a fait un pacte avec le diable mais il est prêt à remettre en jeu son âme en pariant à quitte ou double. Sur la route vers Las Vegas où son nouveau contrat « démoniaque » l'entraine, il prend en stop Dean, alias le Dude, dont le bus vient de se faire attaquer par des bikers. Le jeune homme est, lui, en route pour Los Angeles où il espère devenir célèbre. Mais la route à bord de la Cadillac rose du King va s'avérer semée d'embûches en tous genres et ils seront aussi bien poursuivis par des frères sortis du bayou et prêts à se venger que par le FBI prêt à les arrêter pour différents délits …



Pas facile de résumer cette histoire tellement elle est déjantée ! En fait, il s'agit d'un road trip à travers les pires défauts des Etats-Unis : fanatiques religieux, suprémacistes blancs, survivalistes, bikers ultra-violents, police qui tire d'abord et parle ensuite, vétérans qui se croient toujours à la guerre. On suit les aventures du King et du Dude et ils ne sont pas les derniers à faire un peu n'importe quoi mais leur humour contrebalance l'ensemble. Le dessin est très coloré (on en prend plein les yeux), très fouillis (il y en a partout et il faut tout regarder même les plus infimes détails qui sont savoureux) et très dynamique … comme l'histoire en elle-même. Ça tire dans tous les coins, ça tue, ça se poursuit, ça écrase, ça se tape dessus, ça fait péter des bombes et autres … bref, il n'y a pas vraiment de temps morts (par contre, des morts, ça, il y en a !). Cet album, qui vient de paraître en France a en fait été publié originalement aux USA en 1991 et on s'en rend compte à certaines références de l'époque. En le feuilletant au départ, j'avais un peu peur de me perdre dans ce délire mais j'ai finalement bien aimé et le King et le Dude m'ont paru plutôt attachants dans leur genre. Bien sûr, c'est loin d'être ce qu'on appelle politiquement correct, c'est cru, violent, poussé à l'extrême mais en même temps, c'est amusant et déjanté et ça dénonce pas mal de défauts américains. Bref, ce n'est sûrement pas pour tous les lecteurs mais ça m'a plu !

Comédie de genre aux tonalités pulp assumées, Survival Geeks remplit à merveille sont office au point qu’on espère voir un jour arriver la suite des aventures de ces colocataires amateurs de figurines de comics, de substances hallucinogènes et d’amazones chevauchant des lézards géants.
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Voilà tout de même un comics qui, tout épigone qu’il soit, présente un certain intérêt et offre un moment de lecture plaisant.
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À défaut d’être véritablement marquant et séduisant, ce récit constitue un bon divertissement.
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Un style incomparable, bourré d'énergie, de force, hyper expressif.
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