Graham McNeill

De grandes flaques de vase protoplasmique bouillonnaient tandis que de monstrueux nourrissons dégoulinaient de leur surface le long de toboggans osseux et commençaient leur croissance à la seconde même où ils touchaient le sol. Des milliers de larves gélatineuses en incubation, fixées par un mucus résineux, pendaient du plafond arqué, supporté par d’énormes côtes osseuses chacune plus épaisse que les colonnes du Temple de la Correction sur Macragge. Des fluides pestilentiels couvraient le sol et des ruisseaux fétides sourdaient de millions de minuscules orifices parsemant les parois. Des chapelets d’intestins et d’organes de nutrition pompaient ces fluides visqueux dans le ventre de la reine norne, dont l’énorme tête boursouflée était soudée au plafond de la chambre. Des créatures à six pattes, qui ressemblaient à de grosses araignées, évoluaient un peu partout sur son corps, nettoyant, nourrissant et soignant leur reine. D’immenses épines semblables à des javelots dépassaient de sa carapace osseuse, dégoulinant de substances empoisonnées.
La reine norne était à la fois une partie du bio-vaisseau et une individualité distincte.

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