Au Kirghizstan, le regard était sans cesse confronté aux montagnes, elles demeuraient là, ineffaçables, grandioses, élevées en reliefs abrupts. Et je repensais aux propos de Nourlan, la veille, sous la yourte : « Les pays montagneux sont toujours des pays ditticiles à envahir, à conquérir, à occuper. Les montagnes ne sont pas seulement des barrières géographiques, ou des frontières naturelles, pour les hommes, ce sont avant tout des barrières mentales. Et comme les sommets dominent notre regard, ils dominent aussi nos pensées. »