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EAN : 9782267049732
324 pages
Christian Bourgois Editeur (07/03/2024)
4.75/5   8 notes
Résumé :
Quand Gaspard Dernaisse, jeune photographe français, engage la conversation avec un inconnu à l’aéroport d’Istanbul, il ne sait pas encore que cette rencontre va marquer le début d’une longue aventure. L’homme qui se présente sous le nom d’Arstan Isaev va lui révéler assez vite qu’il est condamné par la maladie. Il aimerait néanmoins réaliser avec l’aide de Dernaisse un livre de photos sur son pays, le Kirghizstan, et l’offrir comme un dernier témoignage d’amour à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
"Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route " (Stendhal).

Quel roman ! Quel récit !, où dans le reflet du "miroir De Stendhal", l'on rencontre les visages des amis véritables, Quel miroir !, que nous offre, une fois de plus, Grégoire Domenach dans "Refuge au crépuscule" (Éditions Christian Bourgeois, 2024).

Grégoire Domenach est un écrivain français né à Chamonix, qui a vécu au Canada, en Europe de l'Est et en Asie centrale. Il a publié, en 2021, un roman exceptionnel, au Dilettante, "Entre la source et l'estuaire", qui a reçu le prix Marcel-Aymé, puis " Nébuleuse des écorchés" aussi fort. "Refuge au crépuscule" confirme la qualité d'un véritable Écrivain !

Le roman raconte l'histoire de Gaspard Dernaisse, un jeune photographe français, qui rencontre à l'aéroport d'Istanbul un inconnu nommé Arstan Isaev. Celui-ci lui révèle qu'il est atteint d'un cancer en phase terminale et qu'il souhaite réaliser un livre de photos sur son pays, le Kirghizstan, pour l'offrir à l'amour de sa vie, une Allemande passionnée des livres de voyage et de photographie. Gaspard accepte de l'accompagner dans ce projet et de l'aider à capturer les paysages et les visages de cette région méconnue. Ils sont rejoints par Barza, un autre Français installé à Bichkek, la capitale du Kirghizstan, qui se révèle fuir la France (le roman révèle la raison à la fin). Ensemble, ils vont parcourir le Kirghizstan et le Kazakhstan voisin, notamment, à la découverte d'une culture riche et complexe, mais aussi à la recherche d'eux-mêmes.

"Refuge au crépuscule" est un roman magnifique, qui mêle avec brio l'aventure, l'amitié, l'amour et la mort. le style de Grégoire Domenach est toujours excellent, celui d'un écrivain, au textes fluide et magnifiquement écrits, sans, pour autant, être prétentieux ni pompeux. L'auteur créé des atmosphères et des émotions avec des mots simples et justes, sans jamais tomber dans le cliché ou le pathos. Grégoire Domenach est l'assurance de voyage pour pas "un rond", grâce à ses descriptions précises et poétiques, qui nous font sentir la beauté et la rudesse de ces contrées lointaines.

Le roman, comme ses précédents, est un récit d'apprentissage qui permet de réfléchir sur des thèmes universels, comme l'existentialisme et le sens de la vie, sans être dogmatique ni moralisateur. Il nous fait partager le destin de ses personnages, qui sont tous attachants et complexes, sans être manichéens ni stéréotypés. Il nous fait vibrer avec son intrigue, qui est rythmée et captivante, sans être invraisemblable ni prévisible.

"Refuge au crépuscule" est un roman qui mérite d'être lu et reconnu, car il est l'oeuvre d'un grand écrivain, qui sait allier la forme et le fond, le divertissement et la réflexion, le rêve et la réalité. Grégoire Domenach est un auteur qui ne ressemble à aucun autre, qui a une voix et une vision singulières, qui nous offre des romans d'une rare qualité et d'une grande profondeur. Je ne comprends pas que cet auteur soit si méconnu, car il est pour moi l'un des meilleurs de son temps, qui sait nous émerveiller et nous émouvoir avec ses mots et ses phrases bien dits.

Je recommande à tous de découvrir cet auteur !

Bonne lecture.

Michel.

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Le Kirghizstan, voilà bien un pays que l'on a bien du mal à placer sur une carte du monde. Un pays méconnu, dont même le nom est mystérieux, bien difficile à prononcer pour nous occidentaux. Un pays d'Asie centrale que l'on imagine couvert de steppes arides et peu ouvert au tourisme. Et c'est pourtant ce pays vers lequel s'envolera Gaspard Dernaisse, un jeune photographe qui cherche à fuir un deuil douloureux. Un hasard qui une fois encore frappera lors d'une escale à Istanbul quand son compagnon de voyage, un kirghize âgé et malade, lui proposera une mission qui lui fera traverser ce pays et aller jusqu'au Kazakhstan voisin, lui fera rencontrer ses habitants, et recueillir mille et une histoires bouleversantes. Et dans ce voyage il aura pour guide Barza, un français en exil et en fuite.
Deux hommes dissemblables, mais qui dans cette immensité et au fil des étapes vont se découvrir, se livrer, rapprocher leurs malheurs et tenter de les dissoudre dans la majesté de ce pays.
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Ce livre est absolument superbe. À l'image de Gaspard, je ne connaissais rien du kirghizstan et en le refermant, j'ai la tête empli de sa beauté, et j'ai le sentiment de l'avoir un peu visité. Au fil des pages, j'ai vu les villes, vestiges d'un passé soviétique, massive et rectiligne. J'ai vu les steppes, arides , poussiéreuses aux plaines ocres et j'ai vu les chevaux sauvages qui les peuplent. J'ai découvert ses sommets rocheux, majestueux, et infranchissables ces barrières naturelles qui sont autant géographique que mentales pour les hommes qui vivent sur leurs contreforts. J'ai découvert un peuple aussi, accueillant malgré le dénuement, des hommes et des femmes courageux, victimes des soubresauts de l'histoire. Je me suis attaché à Gaspard et à Barza. Lentement, j'ai accueilli leurs confidences, leurs bribes de sincérité, nées de la lenteur et de l'ennui des heures de voyage. Et j'ai lu des pages magnifiques sur l'exil, sur le deuil, ou sur les traces que l'on laisse.
Parce qu'il faut dire enfin que la plume de l'auteur est superbe. Travaillee, riche, élégante, elle est très évocatrice et pourtant elle n'est jamais pesante.
Associée à une construction impeccable, elle offre un intense plaisir de lecture.
En le refermant me revient une citation dont j'ai oublié l'auteur:
«Un livre est un paysage, un voyage, un parfum, un souvenir ». Elle s'applique à merveille à ce roman avec lequel je peux vous dire que j'ai fait avec ce titre un très beau voyage
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Les histoires, c'est le miel du monde.
L'auteur a sillonné l'Europe de l'Est et séjourné longuement en Asie Centrale. Je ne sais pas s'il a passé du temps au Kirghizstan mais c'est principalement dans ce pays qu'il situe son récit. Au cours de ma lecture, j'ai regardé quelques vues de ce lieu sur internet et c'est magnifique. Paysages de montagne à perte de vue, contrées sauvages, la nature à l'état pur et en plus des léopards des neiges. Cela m'a permis de rentrer encore plus dans cette histoire, de m'imprégner de l'atmosphère, de visualiser certaines scènes.
Gaspard Dernaisse a quitté la France pour voyager. Il n'a pas de but précis, il a juste besoin à ce moment-là de partir. le lieu ? C'est une vieille dame qui le lui souffle au cours d'une conversation. Bien sûr, il peut trouver une raison, mais il n'est pas toujours nécessaire de donner des explications. le principal, c'est ce besoin d'aller ailleurs sans savoir pour combien de temps.
À Istanbul, il rencontre un inconnu, Arstan Isaev. Ils se mettent à discuter et ce dernier lui demande, puisqu'il n'a rien de prévu, de lui rendre un service. Faire des photos des lieux et des personnes qu'il a aimés pour créer un album qu'il offrira à sa compagne. Il se sait condamné par la maladie et ce sera pour lui un ultime témoignage d'amour.
Gaspard accepte et voyagera dans cette contrée dont il ignore tout avec Barza, qui sera son guide.
« Je serai le guide et vous l'artiste. »
Il leur sera nécessaire de « composer » avec le temps : le prendre pour réaliser de beaux clichés et en parallèle ne pas trop traîner pour revenir auprès d'Arstan avant qu'il ne soit trop tard. Ils devront apprendre à s'accepter, s'apprivoiser, communiquer pour avancer. Parfois, d'autres individus se rapprocheront d'eux et ils chemineront un peu ensemble, quelque temps. Gaspard sent que Barza ne dit pas tout, qu'il triche avec la vérité. Ce dernier est un homme secret, mystérieux, souvent silencieux. Mais pour lui photographier est un art.
« Est-ce que vous savez encore contempler ? Si non, on empile des photos. »
Le recueil ne peut pas rassembler des images banales, quelconques. Elles doivent avoir capturer des instants de vie, transcrire une ambiance, transmettre une émotion, voire un message. Alors les voyageurs s'efforcent de trouver ce qui pourra sublimer l'instant.
Cette lecture a été un moment hors du temps, une parenthèse enchantée. J'ai beaucoup aimé la façon dont s'est tissée la relation entre Gaspard et Barza. le caractère de Barza est subtil. C'est un homme atypique et attachant dont on comprend les silences. Au fil des pages, on le connaît mieux et on se prend à éprouver une forme d'admiration pour celui « qui refusait de vendre son âme au diable ».
Je ne sais pas comment l'auteur a eu l'idée de ce roman et comment il a mis en place ce qu'il a rédigé (un plan, des pensées libres ? …), j'aimerais bien savoir car le thème est original, l'endroit ou ça se déroule est méconnu et l'atmosphère feutrée est belle. L'écriture est poétique, elle parle d'aventure, de sentiments, d'hommes ou de femmes qui ont souffert, de ceux qui choisissent un jour de tout quitter pour un ailleurs dont ils ne savent pas s'il sera prometteur.
Un texte pour voyager, pour rêver, pour se laisser emporter et changer d'horizon….

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Capturer l'essence d'une réalité, d'un mouvement, d'un instant. Les sublimer. C'est ce que recherche Gaspard avec son appareil photo. C'est aussi ce que fait l'auteur avec ses mots.
Gaspard, jeune photographe en recherche d'un refuge où se cacher du monde, rencontre par hasard un inconnu à Istanbul. Arstan, l'une de ces rencontres imprévues que la vie place sur notre route pour en changer le cours. Arstan a un cancer et se sait condamné. Il propose à Gaspard une étrange mission. Avant sa mort, réaliser un livre photo de tous les lieux et personnes qui ont compté.
Jouer, Gaspard accepte cette invitation du destin. Il suit Arstan au Kirghistan et rencontre celui qui sera son guide, Barza. Barza, un énigmatique conteur, secret, mystérieux et sauvage. Lui aussi, mais pour des raisons différentes, cherche à se cacher du monde. 
S'en suit alors une aventure de plusieurs mois dans les contrées sauvages et grandioses de ce pays dont je ne connaissais rien. le décor est rugueux, magnifique et presque magique. La steppe fait grandir Gaspard, ses aventures aussi, ses rencontres surtout. Ensemble, Gaspard et Barza s'apprivoisent et se dévoilent les blessures de leurs âmes.  
Une lecture hors du temps sur l'aventure, l'amitié, la guérison, la mort et la renaissance.
Il souffle, comme une envie de vivre, pour qu'à la fin, quand viendra notre tour de rassembler les photos d'une vie, être certain qu'il n'en manquera aucune.
Très belle lecture.
Lien : https://www.cinquantedeuxliv..
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Quel beau livre que ce "Voyage au crépuscule". Je ne saurais définir si les lieux évoqués m'ont davantage fait voyager que les histoires contées. Ai-je été plus sensible au destin des personnages ou aux mystères que ces contrées recèlent ? Mon imaginaire, qui vagabonde fréquemment dans des espaces lointains sans en appréhender toujours les contours précis, s'est laissé capturer par la précision de l'objectif, saisir par la netteté de la pellicule et éblouir par la luminosité du cliché. L'histoire de ce photographe qui va mettre en image la vie d'un homme au crépuscule de sa vie se teinte parfois de noirceur mais demeure illuminée d'une constante douceur. Au gré des pages, la rugosité du décor se confronte à la beauté des personnages, la splendeur des paysages à l'âpreté des visages. Grégoire Domenach narre, à la manière des conteurs orientaux, les destins, les joies et les tragédies, les existences brisées, les espoirs éphémères, les blessures de l'âme et les plaies que le temps n'a pas encore cicatrisées. Mais qu'il tisse un thriller psychologique sur les rives du Doubs, dans son ouvrage précédent, ou qu'il déroule les cordes plus rèches d'un périple identitaire en Asie centrale, l'auteur nous offre toujours autant de plaisir. Qu'elles se laissent dériver sur le cours d'une rivière ou empruntent la route de la soie, son écriture reste fine et sa plume empreinte de tourments.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
On fait de la mise en scène, de la psychologie ... de l'idéologie, sans cesse ... on s'imagine un rôle, une posture. Toutes ces choses pour se rassurer, c'est bien légitime, mais au fond, on arrive plus à s'oublier. Partout, on nous vole notre âme. Ou pire, on la donne, on la cède. Ce siècle nous montre à quel point l'homme est un mollusque, une grosse moule. Oui. Une moule qui ouvre sa coquille pour donner son âme, et se laisser dévorer dans la casserole. L'homme est une moule à l'agonie. Et après ça, dans la casserole, la moule se plaint que l'eau est trop chaude, trop salée, que ça sent la catastrophe ... mais c'est trop tard ...

Après ce siècle, ç'en est fini de l'homme ... Du moins de l'homme qu'on a connu depuis des centaines et des centaines de milliers d'années. Pour l'instant, on se prend en photo, tout va bien, on se branle sur les algorithmes, mais la nature nous fout dehors ... Les écrans nous bercent encore un peu, tout ça nous aide à oublier le chaos à deux pas de la porte, mais ça ne va pas très loin.

Les moules sont cuites si vous voulez mon avis.
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Les gens veulent donner leur avis, c'est la grande magie de notre époque : ils se mettent à discuter politique, ils s'enlisent, il s'obstinent, ils ont lu tel ou tel article qui leur forge un avis en un temps de rien " Mais fallait-il vraiment y aller, dans cette guerre, hein, Robert ? __ Mais enfin, Josiane ! La question n'est pas là ! Il y a des guerres jutes, des guerres nécessaires. Ceux d'en face nous ne font pas de cadeaux"

Et voilà ...
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À l’aurore, nos hôtes dormaient encore au sein de la roulotte, à l’exception d’Altinaï, qui enfournait du charbon dans le samovar. Son visage d’adolescente me parut fatigué, elle s’emparait de petits morceaux de charbon, l’un après l’autre, comme des morceaux de nuit. [...] La voiture nous extirpa du canyon. Le jour se levait dans un ciel de soie pâle, avec la steppe au-dessous qui se parait de reflets safranés. Plus tard, dans une heure environ, la lumière s’engouffrerait dans le canyon, le long des parois, le soleil se glisserait au fond de la terre éventrée, là où une rivière coule, s’écoule, loin de toute civilisation. Une rivière dans laquelle ira puiser Altinaï, avec son seau et son silence.
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Ici... comment dire, j’ai le sentiment de chercher une route perdue. La fuite, ça peut paraître romantique ou chevaleresque, pour certains, mais c’est surtout très humiliant. Ça vous use. Ça vous abime. [...] Combien de fois je me suis réveillé la nuit, en sursaut, en sueur, à ne plus savoir où j’étais, ni même qui j’étais, et où j’allais. Pour tout vous dire, parce que j’ai eu le temps d’y repenser... mais... mais pour fuir comme je l’ai fait, il faut savoir s’amputer de son propre passé. Et s’amputer ne veut pas dire que l’on devient amnésique. La mémoire, là-dedans... la mémoire, c’est l’enfer.
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Au Kirghizstan, le regard était sans cesse confronté aux montagnes, elles demeuraient là, ineffaçables, grandioses, élevées en reliefs abrupts. Et je repensais aux propos de Nourlan, la veille, sous la yourte : « Les pays montagneux sont toujours des pays ditticiles à envahir, à conquérir, à occuper. Les montagnes ne sont pas seulement des barrières géographiques, ou des frontières naturelles, pour les hommes, ce sont avant tout des barrières mentales. Et comme les sommets dominent notre regard, ils dominent aussi nos pensées. »
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Vidéo de Grégoire Domenach
Quand Gaspard Dernaisse, jeune photographe français, engage la conversation avec un inconnu à l'aéroport d'Istanbul, il ne sait pas encore que cette rencontre va marquer le début d'une longue aventure. L'homme qui se présente sous le nom d'Arstan Isaev va lui révéler assez vite qu'il est condamné par la maladie. Il aimerait néanmoins réaliser avec l'aide de Dernaisse un livre de photos sur son pays, le Kirghizstan, et l'offrir comme un dernier témoignage d'amour à son épouse, spécialiste de la photographie. Arstan lui présente alors un autre Français, installé au Kirghizstan depuis plus de dix ans, qui pourra lui servir de guide : Barza. Personnage troublant au caractère imprévisible, Barza est aussi un fugitif qui cache de lourds secrets.
Ensemble, ils débutent un périple à travers le pays ainsi qu'au Kazakhstan voisin, et c'est dans ce décor de lieux sauvages et reculés, entre steppe et montagnes, que se jouera la confrontation de ces deux hommes si dissemblables.
À la manière d'un récit initiatique, Refuge au crépuscule nous interroge sur des vies marquées par le deuil et qui cherchent malgré tout le chemin de la rédemption. « Refuge au crépuscule » de Grégoire Domenach
https://bourgoisediteur.fr/refuge-au-crepuscule/ Le 7 mars 2024 en librairie
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