L'angoisse du quotidien, la peur du lendemain. Un sentiment étrange qui m'habite à quelques jours, seulement, du terme de ma carrière. J'ai peur d'arrêter, oui, inquiet de ne plus imaginer, chaque matin, mon départ à l'entraînement, préoccupé à l'idée de ne plus traverser l'Europe afin de disputer des matchs à enjeux. Qu'il est difficile d'imaginer l'après, de se dire qu'on ne va plus vivre de sa passion. Il s'agit du plus gros transfert de ma vie et je ne sais comment l'aborder.