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Citations de Gregory Darbadie (12)


Dans quel pays se rend-on lorsqu'on rêve ? Ce pays existe- t-il vraiment? Les images oniriques gardées en mémoire fournissent les indispensables éléments de réponse. Chacun y regardera à deux fois. L'interprétation des rêves est une affaire sérieuse. Elle révèle des pensées profondes : une nostalgie, un paradis perdu ou un enfer dont on ne parvient pas à s'échapper. La clef des rêves ouvre parfois la porte de la maison d'une enfance lointaine.
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Le goût du vin ne releve-t-il pas, en effet, d'une perception croisée de sensations visuelles, olfactives, gustatives ? Le vin apparaît à notre sensibilité et à notre conscience : nous le percevons.
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Le temps a passé. La question sest précisée : le goût du vin que l'on boit appartient-il à la substance que l'on boit ou exprime-t-il la sensibilité de l'homme? La philosophie ne cesse d'inviter à opérer des distinctions. Cependant tout exercice de division a une fin ou doit en avoir une.
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La valeur du vin ne se juge pas dans l'instant de sa dégustation mais dans sa capacité à continuer d'exister longtemps après avoir été bu : dans notre mémoire. Un vin que l'on oublie n'est pas un bon vin.
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Le vin est-il une substance ou une image ? On boit du vin, on ne boit pas le vin. Le vin que l'on boit relève d'abord d'une image. Qu'y a-t-il derrière une image ? L' expérience singulière du goûteur ou d'autres images? Bachelard répond que toute pensée de la matière relève de l'imagination. Plus encore, pourquoi boirions-nous du vin s'il n'évoquait aucune image, aucune représentation ?
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L'étonnement du lecteur semble d'emblée légitime: le vin se situe entre les choses de la nature et les choses de l'art et il procure un plaisir lié à lâme (imagination), au corps (sensation) et à certains usages de la vie (sentiment). Le plaisir du vin coïncide pleinement avec des objets du goût identifiés et étudiés par Montesquieu comme le bon, l'agréable, le délicat, le tendre ou le sublime et le majestueux.
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En physique, on expérimente. En philosophie, Montaigne s'essaie. Le vin que le nez sent avant l'écoulement de la coupe aux levres et des lèvres jusqu'aux entrailles fournit une preuve de l'existence sensible de l'homme.
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La connaissance de soi se forme dans les expériences de la vie qui permettent à chacun de se sentir soi-même. Cesse de faire comme les autres. Deviens toi-même. Connais-toi toi-même (gnothi seauton en grec). Comment ? Regardes comment tu es fait.
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L'illusion que l'homme enveloppe le vin a fait long feu. Le vin n'est déjà plus une trace; il est devenu un souvenir sensible, une expérience, bientôt une idée, et chacun se retrouve seul face à lui-même dans le monde de la vie.
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Les enjeux de la dégustation du vin ne se réduisent pas aux tiraillements entre la raison et l'ivresse. Le vin se donne à connaître à travers l'affection des sens (la vue, I'odorat, le toucher et le goût) et le plaisir qu'il suscite. La raison couronne le jugement de connaissance du vin sans le constituer. Ainsi le buveur de vin redécouvre qu'au fondement de la connaissance se tiennent les sensations les plus diverses.
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Dans les vignes, on travaillait en silence. De retour à la maison, la parole était une dépense inutile. Les sourires, les regards, les caresses suffisaient. Je regardais les bras, les poignets et les mains de Louise et je découvrais en mon aïeule une créature des vignes, un cep articulé de membres et surmonté d'un visage à la peau tannée, et fiché d'une paire d'yeux charbonneux. Bacchus était une femme. Un jour, Louise me demanda: « Sais-tu quel goût a le vin ?»
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Le soir, Louise laissait mon père ouvrir une bouteille de vin. On me servait un vin mouillé dont les arômes imaginaires s'étiraient dans des effluves évanouis à peine sentis.
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