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Citation de petitsoleil


Même si on rapporte le nombre de jeunes chômeurs, non plus aux seuls jeunes qui ont ou cherchent un emploi, mais à l'ensemble des 15-24 ans, l'écart reste considérable : les jeunes chômeurs représentaient en 2011 8,4% des jeunes Français contre 4,5% des jeunes Allemands, un rapport de 1 à 2.
Les évolutions démographiques divergentes jouent cependant aussi un rôle non négligeable pour expliquer ces différences : une génération allemande ne compte que 730 000 jeunes, soit 1,8% des emplois existants, contre 800 000 en France, 3% des emplois. Un écart important.

L'apprentissage n'est pas seul en cause dans cette meilleure capacité d'intégration des jeunes sur le marché du travail. Intervient aussi la plus grande place faite aux "petits boulots" des jeunes durant leur scolarité classique du fait d'horaires moins lourds. Ils acquièrent ainsi une meilleure connaissance du monde du travail que leurs homologues français.

Les jeunes Allemands alternent aussi beaucoup plus fréquemment que les Français emplois et reprise d'études : chez nous, au contraire, toute interruption du cursus scolaire est sanctionnée. Ce qui fait que les jeunes Allemands forment dans l'ensemble à la fois des étudiants plus mûrs, car ils connaissent mieux la "vraie" vie, et des jeunes diplômés mieux préparés à s'insérer sur le marché du travail. Enfin, l'école allemande est moins dominée par le gavage de connaissances et moins marquée par une concurrence scolaire exacerbée que dans l'Hexagone. Du coup, elle prépare nettement mieux les jeunes Allemands à coopérer et à faire preuve d'initiative et de créativité, ce qui facilite également leur intégration plus rapide au monde du travail.
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