AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Myrtle


Depuis sa majorité, Pharos avait échangé quelques mots avec plus de deux mille personnes. Bon nombre d’entre elles l’auraient qualifié de connaissance. Pour sa part, lorsque Pharos estimait avoir lié connaissance avec quelqu’un, il emmagasinait toutes les informations concernant son interlocuteur. Pour peu qu’il surprît ce dernier en flagrant délit d’incohérence avec des propos antérieurs, il n’hésitait pas à lui restituer l’intégralité de leurs conversations, quitte à l’effrayer ou, le plus souvent, à l’énerver. Arthur White ne correspondait pas à la connaissance ordinaire. A maintes reprises, Pharos avait réentendu le récit de ses souvenirs relatifs à l’assassinat de sa fille. C’est au cours de l’une de ses revisites qu’il retrouva le fil d’un sari jusqu’alors confiné dans l’oubli. […]
- Qu’aurais-tu pu faire la veille?
- C’est tout le problème. Je n’en ai aucune idée.
- D’accord… Deux gars de la police se présentent. Ils t’apprennent la nouvelle. Ca te rend fou, mais étrangement, c’est comme si une partie de toi s’y attendait… Ton souvenir suivant nous amène ici, plusieurs semaines plus tard. Pour le moment, je crois qu’il faut qu’on sache ce que tu as fait la veille. Tes voisins de table sont J. Red Sommariva, un australien très talentueux, et Randy Green, l’un de ceux qui t’ont aidé à tes débuts… Tu crois qu’il se souviendrait de quelque chose?
- Au fait, tu peux me rappeler pourquoi on focalise sur moi?
- Il faut bien qu’on commence quelque part…
Commenter  J’apprécie          00









{* *}