Les compagnons d’infortune, pénétrés de la vérité de mon adage continuel, que de notre bonne intelligence dépendait la prolongation de notre existence sur cette île, nous témoignèrent plus d’égards qu’ils n’en avaient jamais eus. Notre situation, quoique affreuse, semblait être quelquefois oubliée par nous. Une nuit du mois de septembre, je rêvais auprès de notre feu, sur les chances que nous pouvions avoir d’échapper à la destinée qui nous menaçait, lorsque deux idées se présentèrent à mon esprit ...