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Citation de rosytta


- Certaines choses vont mal ? Mais ouvrez les yeux, bon sang ! La planète est à la dérive et l'avenir sera épouvantable : encore plus violent, plus irrespirable, plus angoissant. Il faut être sacrément égoïste pour vouloir infliger ça à quelqu'un.
- En fait, ce n'est pas juste les cons que vous détestez, c'est l'espèce humaine dans son ensemble.
- Vous connaissez le mot de Shakespeare : "Même la bête la plus féroce connaît la pitié." Mais l'homme ne connaît pas de pitié. L'homme est le pire des prédateurs. L'homme est une vermine qui, sous couvert d'un vernis de civilisation, ne prend son pied qu'en dominant et en humiliant. Une espèce mégalomaniaque et suicidaire qui hait ses semblables parce qu'elle se déteste elle-même.
- Et vous, Coutances, vous êtes différent, bien sûr ?
- Non bien au contraire. Vous pouvez m'inclure dans le lit s ça vous fait plaisir.
- Vous devez être très malheureux pour penser ça.
- Je suis seulement lucide. Et les batteries d'études scientifiques sont encore plus pessimistes que moi. Les écosystèmes terrestres disparaissent inéluctablement. Nous avons déjà franchi le point de non-retour, nous...
- Mais pourquoi vous ne vous mettez pas une balle dans la tête, là, tout de suite ?
- Ce n'est pas la question. Vous me demandiez pourquoi je ne voulais pas avoir d'enfants. Je vous ai répondu : parce que je ne veux pas les voir grandir dans le chaos et la fureur. Je n'imposerai jamais ce monde cruel à un enfant. Si vous avez l'intention de faire un autre choix, c'est votre problème, mais ne me demandez pas de le cautionner.
- Je me fous pas mal de votre caution, mais je m'interroge quand même : pourquoi ne vous battez-vous pas pour changer tout ça ? Défendez les causes qui vous tiennent à coeur. Engagez-vous dans une association, militez dans un...
- La lutte collective ? Très peu pour moi. Je méprise les partis politiques, les syndicats, les groupes de pression. Je pense comme Brassens que "sitôt qu'on est plus de quatre, on est une bande de cons". Et puis, la bataille est déjà perdue, même si les gens sont trop lâches pour le reconnaître.
- Vous savez ce qui vous manque ? C'est d'avoir à mener un vrai combat. Et avoir un enfant, c'est être obligé de mener le combat. Le combat pour l'avenir. Celui qui a toujours existé et qui existera toujours.
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