SUR LE CHEMIN
Sur le chemin montant qui menait jusqu'à vous
J'ai changé les bâtons, j'ai changé les semelles
Et quand je m'attardais assis près des margelles ,
Le pèlerin en moi restait debout.
Chaque mot n'est qu'un pas de plus sur la neige
Le printemps n'aura pas de mal à l'effacer.
Écrire, c'est un peu l'impression d'avancer
Comme un renard qui va, mais sans souci du piège.
Ce chemin n'est pas tout à fait inconnu
Et j'en connais le bout mais jamais la distance
Qu'il me reste à courir...Au loin, on voit on voit venir que dansent
Les ombres d'amis qui n'en sont point revenus !