Il y a un sortilège de la pénombre, des lumières basses et de la musique qui assourdit, un charme qui intoxique, qui peu à peu fait perdre au monde extérieur sa consistance et sa réalité. C'est ce charme qui a retenu Ulysse si longtemps isolé après de Calypso, ce charme si complexe fait d'ingrédients multiples, l'oubli, le rêve, le sexe, un charme qui n'a pas de nom, mais que par commodité on peut appeler la Nuit.
La Nuit abolit le temps, car en perdant leur consistance les heures passent sans qu' on s'en aperçoive.