MARTÍN GONZÁLEZ : Ainsi, Rodrigue, tu es assez audacieux non seulement pour ne pas trembler devant moi, mais pour te battre, et qui plus est contre moi ? Penses-tu exercer ta force non pas contre des harnois et des boucliers, mais contre des poitrines nues, contre des hommes à demi femmes, contre les Maures aux cimeterres de clinquant, aux rondades de papier et aux bras de coton ? Ne vois-tu pas que tu perdras d'un coup tout le courage qui t'anime, si je laisse seulement tomber sur toi un gantelet ? Va donc vaincre là-bas tes moricauds et fuis où ma rigueur ne pourra pas t'atteindre !
RODRIGUE : Les chiens qui aboient n'ont jamais de crocs vaillants !
Acte III.