AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Jacopo


Jacopo
26 décembre 2018
Nature au sens propre, d’abord. On sait l’attachement de Courbet pour les paysages de sa région (que l’on peut d’ailleurs apercevoir des fenêtres du musée, qui n’est autre que sa maison natale), pour les forêts, pour les les rives ombragées et sauvages de la Loue, qu’il fréquentait chaque automne, même après son installation à Paris en 1839. Mais Courbet est également attiré par la mer, la Méditerranée qu’il rencontre en même temps que son mécène Bruyas de Montpellier, ou la côte normande, cette « mer sans horizon » qu’il découvre au Havre en 1841 et qu’il visitera assidûment à la fin des années 1860. Courbet peint sur le vif, en grande quantité. Ainsi, de 1864 à 1868, il réalise près de 180 scènes champêtres dans la vallée de la Loue. Marqué par les écoles du Nord et « n’ayant eu pour Maître et pour guide que (son) sentiment », il introduit un réalisme nouveau dans la peinture de paysage, qui n’est plus celle, idéalisée, des pâtres de l’Antiquité. Dans ce cadre, les animaux sont présents : Courbet pratiquait la chasse et assimilait les bêtes sauvages à ce grand ensemble de terre et d’eau, de forêts et de cascades qui forme l’environnement de l’homme.
Commenter  J’apprécie          10









{* *}