Le grand théâtre des passions, qu’il s’agisse de politique, de philosophie ou de religion, intéressera Courbet juqu’à sa mort, le dernier jour de l’année 1877. Une illustration particulière en est donnée avec la section sur le « Fait religieux » où l’on découvre un homme écartelé entre les images de foi qu’il peignit dans sa jeunesse (notamment des copies faites au musée du Louvre) et ses propres tableaux anticléricaux (comme le Retour de la conférence avec ses curés saouls). Homme de contradictions mais homme entier, Courbet s’investira à plein pour marquer l’opinion de son temps. Sa participation à la Commune, dont les conséquences assombriront ses dernières années, en est la parfaite illustration.