Lorsque la parenté de ces langues fut reconnue, au siècle dernier, on ne douta pas que les affinités linguistiques ne dénotassent une parenté ethnique, et l'on conclut à l'existence d'une race indo-européenne, dont on reconstitua, avec d'étonnantes précisions, la civilisation, les croyances, l'habitat, les migrations. La science est aujourd'hui plus prudente. Elle s'interdit de conclure du fait linguistique au fait ethnique.