L'architecte, sous sa frise ionique de bas-reliefs, a, du moins sur les façades à colonnes doriques du pronaos et de l'opisthodome, reproduit l'ornement appelé regulœ qui n'a de raison d'être que comme terminaison du motif des triglyphes sur les frises doriques. C'est donc qu'il a senti le besoin d'un compromis conventionnel pour raccorder par un artifice discret la frise ionique avec l'ordre des colonnes sous-jacentes : pur simulacre, sans doute, mais qui soulageait sa conscience d'architecte.
La cité spartiate était un organisme de combat. Fait pour assurer la domination égoïste d'une caste militaire sur la Laconie, il devait fatalement l'induire à s'étendre au dehors par la conquête. A mesure que l'effectif des citoyens augmentait par les naissance, le besoin de nouveaux territoires, ainsi que d'un surcroît de main-d’œuvre hilote et de contributions périèques, devenait plus impérieux.
Lorsque la parenté de ces langues fut reconnue, au siècle dernier, on ne douta pas que les affinités linguistiques ne dénotassent une parenté ethnique, et l'on conclut à l'existence d'une race indo-européenne, dont on reconstitua, avec d'étonnantes précisions, la civilisation, les croyances, l'habitat, les migrations. La science est aujourd'hui plus prudente. Elle s'interdit de conclure du fait linguistique au fait ethnique.